VTT Trial

La discipline la plus technique et la plus spectaculaire du VTT

Équilibre et maîtrise du vélo

Le Vélo/VTT Trial est souvent considéré comme l’une des disciplines la plus difficile et la plus spectaculaire du Vélo Tout Terrain exigeant une bonne maîtrise de son corps, de l’équilibre, et des techniques de pilotage.

Les épreuves organisées par la Fédération Française de Cyclisme ou ses Comités Régionaux sont ouvertes, à la fois, aux VTT Trial et aux Vélo Trial. Reportez vous plus bas dans cette page à l’article consacré à ce vélo spécialement étudié pour cette discipline. Il est toutefois possible de débuter avec un VTT classique et correctement entretenu.

La discipline est née chez des passionnés de moto trial qui n’avaient pas les moyens d’acquérir un engin motorisé pour le pratiquer.

Le Vélo/VTT Trial consiste à franchir des zones naturelles ou artificielles faisant appel à des notions d’équilibre et de maîtrise du vélo sans poser le pied à terre et sans avoir d’autre appui que les pneus sous peine de pénalités. Reportez-vous  plus bas dans cette page à l’article consacré aux règles applicables en compétition par les Commissaires.

La difficulté des franchissements et en particulier la hauteur des sauts à réaliser est liée aux différentes classes de coureurs (Elite, Expert, …).

En Vélo/VTT Trial, la recherche d’équilibre est permanente. Les techniques d’équilibre sont la partie invisible de cette discipline permettant au pilote de maintenir sa stabilité pendant une période de concentration avant le prochain obstacle à franchir et de préparer ainsi un départ avec le plus d’explosivité possible.

Tenir un équilibre sur place, lever la roue avant pour rebondir sur la roue arrière, rebondir sur la roue avant, réaliser un saut latéral, grimper en enroulant l’obstacle ou en crochetant la roue avant, etc… sont un petit aperçu des techniques que le trialiste devra maîtrisé pour vivre pleinement sa passion et trouver les sensations fortes qu’il est venu chercher.

Le Vélo/VTT Trial est conseillé pour toutes les autres disciplines du VTT, car il donne au pilote une base technique solide.

La section Vélo/VTT Trial existe depuis la création du club ORC Epône. Nous accueillons les pilotes à partir de 10 ans mais il est possible de débuter à tout âge.

Notre terrain de Vélo/VTT Trial nouvellement aménagé en 2020 saura séduire les débutants comme les pilotes expérimentés.

Une machine spécialement étudiée

Pour être conforme aux derniers règlements FFC et UCI, le parcours VTT ou Vélo Trial comporte cinq sections de terrain naturelles (rochers, troncs d’arbres, dévers, …) ou artificielles (buses, pneus, blocs béton, échafaudages, …) appelées zones.

L’objectif en Vélo/VTT Trial ce n’est pas la vitesse mais plutôt les franchissements sur des distances courtes. Ceci  explique la présence d’une seule vitesse avec un développement très petit (braquet 18*15 ou 18*12).

Les fins observateurs remarqueront certainement la  roue libre de 108 points d’engagements à l’avant (contrairement à un vélo classique où la roue libre se situe généralement à l’arrière) ce qui autorise le pédalage arrière sans que la chaîne souvent très tendue ne tourne (idéal pour se positionner à bonne distance de l’obstacle à franchir.) Elle se désactive immédiatement dès le coup de pédale ce qui procure une forte explosivité au moment du démarrage vers l’obstacle.

L’autre particularité de cette discipline consiste en la cohabitation amicale de deux tailles différentes de vélo:

  • Le Vélo Trial: le petit et le supposé plus maniable avec un diamètre de roues en 20″ ou 20 pouces;
  • Le VTT Trial: le grand  et le plus adapté aux franchissements avec un diamètre de roues en 26″ ou 26 pouces.

Le choix entre les deux est avant tout une affaire de confort pour le pilote et ne dépend nullement de la taille de ce dernier.

Des règles contraignantes

Pour être conforme aux derniers règlements FFC et UCI, le parcours VTT ou Vélo Trial comporte cinq sections de terrain naturelles (rochers, troncs d’arbres, dévers, …) ou artificielles (buses, pneus, blocs béton, échaffaudages, …) appelées zones.

Depuis le début de l’année 2020, toutes les compétitions  nationales et régionales organisées par la FFC et ses représentations régionales doivent respecter les règles édictées par l’Union Cycliste Internationale (UCI).

Chaque zone inclut six secteurs principaux constitués d’obstacles (passages ou portes). Chaque secteur est numéroté de 1 à  6 à l’aide de flèches de couleur différentes selon la catégorie. La réussite du passage d’un secteur donne droit à 10 points.

Ces points s’additonnent tout au long de la zone et le pilote peut ainsi obtenir un maximum de 60 points par zone et un maximum de 300 points par tour. En règle générale, les cinq zones sont parcourues trois fois chacune ce qui donne un total maximum de 900 points pour une épreuve. Il est obligatoire de respecter l’ordre numérique des zones prévues par l’organisateur.

Dans chaque zone, il n’y a qu’un seul compétiteur à la fois. Dès l’entrée du pilote dans une zone, il lui est interdit de poser le pied à terre sous peine de pénalisation. Celles-ci sont établies dans chaque zone par un commissaire qui est seul juge.

Donne lieu à des points de pénalités, tout appui sur l’obstacle ou sur le sol pour rétablir l’équilibre, soit avec une ou plusieurs partie(s) du corps, soit avec une partie du vélo à l’intérieur ou l’extérieur des limites de la zone, excepté les pneus à l’intérieur des limites.

Tout point de pénalité sur un secteur (succession de passages ou portes) entraîne automatiquement le retrait des 10 points de ce secteur mais le pilote est tout de même obligé de franchir les éventuelles portes restantes avant de continuer sur le secteur suivant.

Lorsque le nombre maximum  de cinq points de pénalités est atteint ou que le temps maximal en zone (deux minutes) est dépassé, le pilote n’est plus autorisé à rouler et doit quitter la zone; il garde cependant le score précédemment obtenu.

Le classement s’effectue par addition du nombre de points. Le vainqueur est celui qui a accumulé le plus grand nombre de points.